Nous c’est l’agence Roquette

Aux vents bretons, qui m’inspirent un sentiment de liberté. La Bretagne m’évoque une certaine idée de la mélancolie, aussi. Sentiment que je trouve extrêmement beau et qui me parle.

Aux couleurs improbables et impressionnantes du ciel.

Aux gens aussi. Les bretons et bretonnes sont victimes d’un préjugé qui a la peau dure : ils et elles seraient bourru·es et difficiles d’accès. Ce n’est pas ce que je vis au quotidien en tout cas !

Ma région, je l’associe également au terme “terre d’innovation économique et sociale”. Entre les entreprises de biotechnologie, de télécommunication c’est un lieu où apparaissent de nombreuses avancées. Sans compter l’innovation numérique (notre domaine !) avec, par exemple, les villes de Brest et Rennes qui sont labellisées French Tech ou encore les sociétés de cybersécurité bretonnes qui sont des pointures dans leur domaine.

C’est pour cela, d’ailleurs que nous souhaitons développer l’écoconception web dans notre partie de Bretagne. Elle est très développée à Nantes et à Rennes, il faut maintenant que ça prenne du côté du bout de la terre et c’est là qu’on intervient avec Roquette.

Le Menez-Hom en hiver lorsqu’il fait un peu brumeux. Le comble du mystérieux.

Un jour, nous avons roulé jusqu’au sommet et on n’y voyait pas à plus de 2 mètres. J’avais l’impression d’être hors du temps et sur le point de rencontrer l’une des créatures mystérieuses des légendes bretonnes, comme les fées, l’Ankou ou, pire,les lavandières de la nuit !

Heureusement nous avons pu redescendre du mont sans encombre et regagner tranquillement notre gîte.

Si j’avais la flemme, je dirais encore le Menez Hom mais je vais vous donner mon deuxième lieu favori dans le Finistère : la chapelle Saint-Evy, sur la commune de Saint-Jean Trolimon.

Elle est située près de l’étang de Saint Vio, comme beaucoup de monuments religieux du territoire, elle est construite sur un ancien lieu de culte celtique.

Je l’apprécie particulièrement parce que l’endroit est très calme, un peu éloigné des routes et parsemé de roseaux qui produisent ce bruit si particulier lorsque le vent souffle. Un grand saule pleureur y côtoie la chapelle : c’est, selon moi, l’endroit apaisant par excellence.

Parce qu’il est proche de la mer : d’un côté la Baie d’Audierne qui accueille les promeneurs ; au sud, plusieurs plages très mignonnes et, sur certaines, de gros rochers aux formes excentriques.

J’apprécie aussi les promenades qu’on peut y faire, et durant lesquelles on peut explorer les uns à la suite des autres la plage, la campagne, puis le bois…

En été, c’est hyper vivant et animé et on aime faire des pique-nique sur la plage en attendant le coucher de soleil.

Je ne vais pas être très originale, mais c’est les crêpes ! Froment ou blé noir, je pourrais en manger à tous les repas (les wraps aussi, mais c’est moins local) !

J’aime beaucoup le kouign bigouden (ou pancake breton !) ou encore le kouign des gras en saison carnavalesque !

Bref, les lichouseries ça me parle !

Pas encore de spot attitré, mais je vais de temps en temps au Sistro. J’aime beaucoup prendre le repas de midi à Nektar, la boulangerie du restaurant Les Jardins du Prieuré.

Le menhir. Il peut se trouver ailleurs, dans toute la France d’ailleurs, puisque des menhirs étaient érigés partout à l’époque du Néolithique. Et pourtant, c’est la Bretagne qui vient tout de suite en tête quand on l’évoque.

Les raisons exactes m’échappent, mais j’ai quelques pistes :

La bande dessinée Asterix, avec Obélix le tailleur de menhir (et oui, ça se passe en Armorique !)

Le fait que certains coins de Bretagne ont été peu explorés avant le XIXe siècle. Elle est donc restée une terre de mystères et les mégalithes ont joué un rôle dans certains rituels, durant des siècles, y compris lorsque le territoire a été évangélisé, ce qui était peut-être moins le cas ailleurs en France.

Ce qui amène au fait que les mégalithes ont été mieux préservés (ou en plus grand nombre) qu’ailleurs, par exemple, les célèbres alignements de Carnac, qui sont l’un des incontournables lors d’une visite touristique sur notre région, contribuant ainsi à associer l’image du menhir aux terres bretonnes.

Oui, je pourrais en parler pendant des heures.

En plus de la Bretagne, le menhir représente l’Histoire, la durabilité, le patrimoine, l’Humanité et le mystère. Et autant j’aime le mouvement, les changements, l’innovation, autant j’apprécie cette idée de témoin statique et silencieux de la technique et de la présence humaine, du geste pratiqué il y a des milliers d’années et de l’empreinte laissée.

Oui, si vous êtes intéressé·e par les lieux sympathiques à visiter dans le Finistère, je vous invite à explorer mon blog : auboutdelaterre.fr (site conçu par Roquette, comme il se doit !) ou le compte Instagram associé : @baladesfinistere